Les pucerons s’attaquent aux rameaux les plus tendres. Si une plante est enrichie avec un engrais trop azoté, elle attirera les pucerons. Il faut donc limiter les apports en engrais riches en azote.
Travailler le sol, choisir avec soin le lieu d’implantation, fertiliser le sol, mettre tout en œuvre pour que les plantes soient en bonne santé : elles résisteront mieux aux attaques.
Favoriser les auxiliaires, prédateurs naturels des pucerons : coccinelle, guêpe parasite ou syrphe.
L’eau savonneuse, efficace et facile :
- A base de savon noir ou savon de Marseille, fondu dans de l’eau et vaporisé sur la plante, le savon empêche les pucerons d’adhérer aux feuilles.
- On fait ainsi fondre 150 grammes de savon râpé et une cuillère à soupe d’huile dans un litre d’eau que l’on pulvérise ensuite sur les plantes.
- Un traitement régulier sur vos arbres, plantes et rosiers permet d’éliminer durablement les pucerons.
Traitements naturels :
Introduire des coccinelles dans le jardin d’ornement, le potager et le verger. Les guêpes sont également des prédateurs du puceron.
Utiliser des insecticides naturels : décoction de tanaisie, purin de rue, de fougère, d’ortie, de sureau ou de tomate, des infusions d’ail ou d’oignon.
En cas de petite colonie, traiter avec du savon noir.
les odeurs fortes les repoussent : planter des aromatiques à proximité des plantes à protéger (thym, lavande, menthe, sauge, aneth, fenouil), de la tanaisie, des œillets d’Inde, de l’ail.
En observant une feuille de saule attaquée par des pucerons, on constate la présence d’un amas jaune d’œufs de coccinelles sous la feuille. Ceux-ci vont se transformer en larves noires à six pâtes, qui peuvent attraper jusqu’à 50 pucerons par jour, à condition de ne pas utiliser d’insecticides. C’est une occasion pour les prélever au lieu de les acheter et de les déposer sur d’autres plantes parasitées par les pucerons : plantes vertes ou pieds de tomates abrités sous une serre.
Une larve par plante suffit !